2 juin 2006
Le blues du speculoos
Depuis quelques jours c'était latent: frénésie de cheesecakes, et tendance à grignoter tout ce qui traîne (heu, c'est considéré comme "un truc qui traîne" un financier dans la vitrine d'une pâtisserie?),envie de couette, d'être toute seule, besoin du chat pour son ronron et son calme olympien, susceptibilité grandissante et, surtout, début de tournage en rond.... Ca, c'est LE symptôme!
Ainsi je m'étais mise à attendre, et moi, quand j'attends, j'attends.
Il faut dire que mardi (J-4) j'aurai les résultats d'un concours que j'ai passé il y a 4 mois, et cette échéance va déterminer beaucoup de choses! plus de filet, il faudra que je me lance dans ma vie avec courage. Dur dur...
Je me suis trouvé un livre pour enfants (mais pas seulement) qui m'aide à supporter l'attente.
Il dit que toute sa vie, on attend, c'est une constante, et voilà les textes, très bien illustrés: on attend de grandir, que le gâteau soit cuit, Noël prochain, l'amour, le début du film, qu'elle revienne, un bébé, les vacances, que ce soit l'autre qui demande pardon, que les enfants viennent, qu'elle ne souffre plus, que le printemps revienne, qu'on vienne me rendre visite, qu'il y ait un nouveau petit dans la famille...
Moi aussi j'attends, et je veux être tranquille. Et ma chère voisine a décidé hier soir de fêter je ne sais quoi, avec ses copines, elles ont piaillé toute la nuit. Heureusement le chat s'est fait cache-oreilles, ça m'a un peu isolée du bruit. Et mes amis speculoos étaient là aussi, prêts à être trempés dans du lait tiède: régression totale pour me retrouver dans ma bulle.
. Pouf il a coulé dans le lait, oh le joli poisson! C'est pas mauvais signe, ça?
Ainsi mon quotidien ne sera qu'une grande salle d'attente, sans Gala pour faire passer le temps, parce que de toute façon même ce genre de presse m'énerve.
Je vais aller me noyer dans mon thé.... et continuer à attendre...
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