Enfin chez moi
Il paraît que c'est normal, mais j'avais du mal à l'aimer ce nouvel appart. Après une grande vague d'enthousiasme au moment de la promesse de vente, et quand il s'agissait de rêver de la déco et des nouveaux meubles, de l'espace plus grand, du quartier des puces tout autour, de la baignoire...
Bref, tout allait bien, jusqu'au déménagement... Je n'avais pas pensé que mon quartier me manquerait, que mon mini appart tout pourri-tout cosy me manquerait aussi, que j'allais désormais devoir prendre le métro. Et j'ai mis un temps fou avant de me sentir juste un peu chez moi.
Même pas envie de rentrer ici le soir pendant les vacances : l'appart était devenu un lieu hostile, avec des "travaux" (bien grand mot, il ne reste pas grand chose à faire) pas finis, où rien n'est familier, et dans lequel je ne me sentais pas bien (même la baignoire je la trouvais bizarre !). Et l'Homme parti en vadrouille, je me retrouvais un peu seule et loin des repères que je m'étais créés lors de ses allers-retours d'"avant" .(allez, on sort les mouchoirs)
Et puis là, comment dire, ça va. On a rangé un peu, des copains viennent dîner demain, et le nouveau rythme de la rentrée engendre un mode de vie différent, qui colle avec ce nouveau lieu. Contre toute attente, je crois que je m'adapte. Youhou. quand même, j'en reviens pas...