Petit à petit...

...l'oiseau fait son nid !
Comme le chantait Barbabra, les voyages, c'est "la vie que l'on fait, le destin qu'on refait...", mais c'est aussi des inspirations et des projets qui naissent.
Quand on s'est rencontrés avec l'Homme, on s'est offerts quelques week-ends (mais oui, vous savez, les premiers week ends en amoureux !! quel risque, quand on y pense...), et l'un de nos coups de coeur a été pour Bruxelles. On y est retournés souvent depuis, pour la musique de l'un et le chocolat de l'autre, pour l'ambiance, pour la créativité, pour les brocantes, pour ces petits riens dont cette ville a le secret.

Un jour, c'est Bruxelles qui nous a soufflé l'idée d'acheter un appartement : quand on y passe, on a le sentiment que tout y est possible, quels que soient nos moyens, puisqu'après tout, il suffit d'avoir envie et d'être créatif !
Notre projet a mûri, et c'est finalement St Ouen qui va nous accueillir, dans sa simplicité, avec sa population hétéroclite, ses lieux culturels (mains d'oeuvres dans la rue !) et ses puces...
La ville inspire la ville, et implique toujours un certain "art de voir" (il y a du Perec et du Calvino sur ma table de nuit en ce moment...) et il y a dans le lieu que nous allons investir un je-ne-sais-quoi qui rappelle Bruxelles, comme un fil rouge, et en ces temps incertains, c'est plutôt rassurant !

Comments

[mariaba]

Hélène: c'est justement celui-là que je lis et que je relis, je suis fan (et la ville a été mon sujet de mémoire de mémoir et DEA, j'y ai passé du temps...)
Les villes invisibles de Calvino, et tellement d'autres encore !

Fab: Super quartier, certes, mais qui ne me ressembles plus, on y assiste continuellement à un défilé de branchouilles fashionistos, ça finit par être chiant ! Mais Stohrer, OUI, ça me manquera !!!!!

[fab]

Moi, je sais où tu habites!! enfin ton futur ancien appartement!! Super quartier!

Quand je pense que la reine d'Angleterre est venue manger dans cette boulangerie!!! Que de people!!

[helene]

Ca fait 7 ans que j'ai quitté Paris et ces lieux que tu nous décris continuent à me manquer.
Et quand tu auras emménagé, lis "espèce d'espace" de Pérec,(tu ne sais pas comme tu m'as fait plaisir en parlant de lui)