Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Je rêve d'une baignoire...
9 mars 2007

Gangsta

Si j'aime la musique, je n'aime pas TOUTES les musiques: par exemple, ne venez pas m'offrir un disque avec de la flûte de pan, je risquerais d'être désagréable.
Et si j'écoute quelques bons groupes de rap et de hip hop, je n'irais pas jusqu'à regarder un film qui leur serait consacré. Enfin, c'est ce que je croyais... jusqu'à hier soir!Sur "13ème rue", je suis tombée par hasard sur un documentaire retraçant la vie de Tupac Shakur et de Christopher Wallace, plus connus sous les noms respectifs de 2pac et Notorious B.I.G., tous les 2 assassinés en 1996 et 1997.

436J'ai été complètement scotchée par les images d'archives et les témoignages, mais aussi par le sérieux des recherches et de l'enquête menées par le réalisateur Nick Broomfield, un britannique assez culotté pour oser fouiller dans des affaires non classées impliquant des personnalités aux mines patibulaires et des flics corrompus, le tout avec un accent british moyennement bien perçu chez ces gangsta rappeurs!
Ce documentaire de presque 2 heures retrace l'histoire d'une amitié devenue rivalité sous l'influence du succès et la pression des labels: Death Row Records sur la "west coast" pour Tupac, et Bad Boy Records sur la "east coast" pour Biggie (c'est toujours la géographie qui fout tout par terre!). Caméra au poing, Nick Broomfield nous entraîne dans l'enfance des 2 futures superstars, racontée par leurs mères et leurs amis: tout change ensuite quand surviennent la gloire, puis la première tentative de meurtre à laquelle Tupac échappe de justesse. La seconde lui sera fatale, le 7 Septembre 1996, à la sortie d'un match de Tyson. Les rumeurs accusent Biggie, qui est abbattu à son tour le 9 mars suivant ( il y a donc 10 ans, ce qui ne nous rajeunit pas!!): la thèse d'une guerre des gangs et des labels de rap est retenue, mais les enquêtes ne sont, à ce jour, toujours pas résolues.
C'est là que démarre véritablement l'enquête, de rencontres en recoupements, et hop, on se retrouve pris dans l'histoire: on se méfie très vite de Suge Knight, le boss de Death Row, que Tupac allait quitter pour un autre label, et que tout accuse, on plonge dans le monde corrompu de la police de Los Angeles, qui fait des heures sup' chez Death Row, mais qui redoute maintenant les vengeances, on soupçonne aussi le FBI de n'avoir rien empêché... et on en sort difficilement, comme d'un super film ou d'un polar bien noir. I'll be missing you....

Publicité
Commentaires
C
Tu sais que chez moi, il y a une rumeur persistante qui soutient que 2pac n'est pas mort!! Comme elvis d'ailleurs, qui pourrait probablement etre encore en vie!
M
Pas vu mais ça donne envie! Des fois on a de très bonnes surprises en regardant les documentaires!!!
L
ah oui moi aussi il m'avait scottchée ce reportage... même si je n'aime pas du tout cette univers de "qui a la plus grosse?"... j'adore le hip-hop sans gun, fille en string, doigt d'honneur!
F
Je suis dégoutée d'avoir raté ce reportage que tu décris si bien. Ca me rappelle ma jeunesse où j'écoutais ça en boucle.<br /> <br /> Sinon, je t'approuve sur le fait que la géographie foute toujours tout par terre. C'est ma principale et presque seule angoisse en entretien, LA question de géographie qui tue (ou alors qui ne tue pas mais à laquelle de toute façon je ne sais pas répondre!!!).<br /> <br /> Bon week end!
Archives
Publicité
Publicité