Cour des miracles
Ce week-end je suis revenue là, dans cet immeuble tout près de la cathédrale de Nantes, caché dans une petite rue qui ressemble à un pont.
J'y ai vécu 5 ans, et ce sera toujours chez moi.
D'ailleurs ma boîte aux lettres américaine en forme de dalmatien y est toujours, comme une trace de mon passage. Personne ne s'en est débarassé...
Dans cette cour, il y a eu des fêtes, des rencontres, de la musique, aux fenêtres des discussions et des coups d'oeil (mais qui rentre donc si tard?), dans l'escalier des bonjours et des bonsoirs, souvent bien plus, et dans les appartements, des instants magiques, des sentiments très forts, des rires: un point de départ.
Je reviens dans cet immeuble ouvert sur le ciel dès que je peux, ses habitants sont toujours les mêmes. Presque une famille... Si je suis ce que je suis aujourd'hui, c'est beaucoup grâce à eux. Ils me manquent.
Et maintenant que je vais quitter mon appartement actuel, pour aller vivre (bientôt!) dans un lieu qui me ressemble, je pense à ces lieux et à ceux qui les habitent. Merci!